Le Siège de Los Camelots

Dès les premières rumeurs de l’assaut, Renaud, en ancien militaire, se porta à la vigie afin d’examiner les forces ennemies… Ce qu’il vit n’était guère pour lui plaire.

Par la malpeste ! Ils veulent certes en découdre, et pour de bon !

Il descendit les marches quatre à quatre et se rua vers la place centrale de .Los Camelot où les défenseurs commençaient déjà à se rassembler.

Mon groupe avec moi, aux murailles ! L’ennemi est à nos portes, et puissant, il nous faut tenir ! Que chacun boive sa ration de 185 ! Un maximum d’hommes à la porte centrale, des groupes de 5 pour faire des rondes autour des remparts !

Lorsque que danger se profile,
Lorsque ennemi frappe à la porte
Comme ouragan qui tout emporte
La vie ne tient plus qu’à un fil

Lorsque la mort marche avec nous
Grimaçante, aiguisant sa faux
D’un bruit qui fait froid dans le dos
Lorsque notre avenir est flou

Combattons, amis, pied à pied
Contre ces sanglants sans pitié
Barbares qui n’aiment que tuer
Il nous faut tenir sans plier

Las, l’écart de force est bien vaste
En les voyant mon cœur se serre
Et moi qui voulais fuir la guerre
Je vois venir ceux qui dévastent

Mort à ceux maudissant la vie
Chérissant la guerre sans détour
Pour qui le viol est seul amour
Pilleurs, violeurs, soyez maudits

Je mourrais bientôt je le sens
Mais avant qu’enfin je ne tombe
J’espère envoyer dans la tombe
Un grand nombre de ces déments
De ces chiens de guerre écoeurants

Et Renaud s’élança vers les murailles. Il avait un regard dur, glacé, haineux, qu’on ne lui connaissait pas. Son sang réclamait celui de ses ennemis.

Pom- pidou...

Jolie chanson. Bien que la marche en soit un peu funèbre. D'un autre coté, qui n'aurait pas de vague à l'âme en ces temps de fin de monde?

La Lune brille au dessus de Los Camelots, c'est ainsi qu'on nomme je crois, ce campement fortifié accolé a des ruines de jours d'antan. Peu de lunes restent encore à ces terres qui m'ont vu naître. Le Dragon au coté duquel j'ai toujours vécu se débat, lutte contre cette fin programmée. Hélas! En vain j'en ai peur, et il entrainera dans ses féroces coups de reins la chute prématurée de bien des âmes. Quelle importance, me direz-vous? Les os ont tous la même couleur, et le Jugement arrivera vite, si vite...

Oui et non, répondrait-je. Au jours du Jugement, il restera une chose: les souvenirs... Et rien, ni personne ne pourra les effacer de la mémoire de ceux qui les ont vécus. Souvenirs de temps paisibles et heureux, souvenirs d'orgie et de massacres, souvenirs de nuits torrides, de mutilations. Souvenirs de chairs machées puis recrachées car l'abondance les rend impossibles à avaler toutes...


Quelle belle Lune, ce soir... et l'aube sera rouge.


Que l'astre irise,
C'est l'heure exquise...


...


C'est que pour le coup, j'en aurais du vague à l'âme, moi.

Batteran.

La petite LiLA qui prenait souvent les événements de la citée comme des jeux se précipita en haut des remparts au côtès de Renaud. Le sourire aux lèvres et son petit arc dans la main droite et une casserole sur la tête, elle attendait le début du jeu.

Woaaa kro bien !!! Elle tire la chemise de Renaud avec sa main gauche pour attirer son attention. C'est kôa les règles du zeu ??? Dis ???
Elle n'a même pas le temps de finir sa phrase qu'elle reçoit une projectile sur la casserole qui lui sert de casque. Elle tombe sur les fesses et se relève aussi tôt !
Aieeeeee c'est même pô du zeu car ze suis même pô prêteeeeeee !!! dit elle en se frottant les fesses.

Renaud regarde Lila qui, manifestement, n'a pas compris toute la portée de l'évènement.

Ce jeu, petite Lila, n'en est pas un : c'est la guerre. Certains le nomment du titre arrogant d'art mais pour ma part je sais des termes plus appropriés : boucherie et absurdité.
Les tactiques sont multiples et complexes mais les rêgles de base en sont simples : tuer ou être tué.

espece de raclure de dragon a la peau de zob tu va retourner chez ta mere avant que jte coupe les couilles avec mes dents
les connard detraquer dans ton genre on en veux pas alors tu prend ta bande de peigne cul et tu fais le trajet inverse sans te retourner
ici tes a los camelots sur les terre de camelots du gland et tu tes pas annoncer pour la peine tu va nous donner 10 fusil pacificateur pour le droit de passage mais surtout pour ne pas que je vous massacre avec mon manche de pelle voila pour les fusil voyait sa avec lila et inutile de la soudoyer avec des bonbon aller lila sort chercher les fusil on te regarde faire on est tous avec toi

Illyana, réveillée par tout ce remue ménage alla en courant sur les palissades. Voyant l'ennemi aux portes de la ville près à tout pour les détruire, elle sortit son arc, s'enfila une bière d'un trait et se mit à crier.

A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

Camelots, éveille toi pour entrer dans l´histoire!!!

COMPAGNONS!!!! JUSQU'A LA MORT!!!!!!

Sur mon honneur, vous ne m'aurez pas vivant !
Chaque mur, chaque personne, chaque grain de sable sera defendu avec acharnement.

dite j'ai une allu ou ces peigne cul se sont fais la belle
ils on du fliper quand ils on apercu priape merci le DUC ton goret aura au moin servis a quelque chose

HRP : ils ont juste recule pour eviter nos attaques pour diminuer leurs munitions, t inquietes pas ils vont revenir

Mais on peut toujours se moquer d eux en attendent C est des lopettes

Ou alors des boeufs. Ils ont besoin de prendre de l'élant...

Certes, leurs bas instincts pourraient indiquer un quotient intellectuel quelque peu limité. Je te saurais tout de même gré, cher Joka, de ne point trop insulter la gente bovine, ces animaux qui rendaient bien des services au monde pré-crash.

Le Duc, qui venait seulement de rejoindre les flots tourmentés de la vie, sortait de sa méphitique turne et rejoignait les enceintes de la ville. Il était à peine au fait des dernières nouvelles, émergeant du violent coma qu'il venait de s'infliger. Son pas lent trahissait une attitude désabusée comme s'il était lassé de vivre. Autour de lui tout le monde s'affairait, parlait, murmurait la honte ou criait la bravoure. Lui, gardant son flegme inébranlable, regardait et souriait. Il regardait la situation d'un oeil hautain et presque présomptueux.

Alors que chacun ne pensait qu'à la survie, il s'égarait sous l'effort de pensées troubles et lointaines, le regard perdu et masqué par ses vieilles lunettes de soleil. Il s'alluma alors un joint, qu'il commença à fumer tranquillement de cette manière si classieuse qu'il avait acquise par sa longue expérience. Puis apercevant Renaud en haut d'une enceinte, il se décida à le rejoindre.

Le poète, depuis les derniers événements, semblait changé, plus dur et déterminé, presque superbe dans cette attitude de vigie courageuse fixant l'ennemi sans détourner le regard. Le Duc le rejoignit alors, faisant scintiller l'extrêmité de sa cigarette de cannabis par cette inspiration brusque qu'il avait prise si souvent. Renaud l'avait sûrement entendu mais il épiait toujours l'horizon. Sans le regarder et imitant son voisin, le Duc s'exprima :

Alors jeune homme ? On est bouleversé par les choses qui se trament ?

Renaud se détourna pour regarder son interlocuteur, sans prendre la parole cependant. Le Duc continua :

Boarf, faut pas s'en faire tu sais. Quoique toi t'es pas vieux, toi, t'es vigoureux, t'as envie de la croquer la vie hein ? Mais je commence à la connaître la coquine, et puis à force on s'en lasse quoi...

* Il expire un filet grisâtre de fumée, crache vers le bas de l'enceinte, du côté des assailants, du côté du désert infini puis reprend :*

T'as vu qu'ils ont buté Gwâara ces enfoirés ? Les fils de putain... Ché pas ce qu'il branlait encore çui-là mais il a réussi à y passer. * soupire * Et pis franch'ment, de toi à moi mon p'tit gars, le shaman là, c'était presque devenu ma raison de vivre. Il me préparait de ces breuvages tordus ! La seule façon d'quitter et d'oublier cette foutue d'terre un p'tit moment. Ouais les salauds... ils l'ont buté...

Le Duc prit alors une grosse bouffée de drogue, puis retira ses lunettes pour regarder au loin de ses deux yeux bleus qui avait tant vu de choses.

Puis d'un soupir il relâcha la fumée grise qui semblait emprunte d'une mélancolie mignonne et inhabituelle.

Nous vivons effectivement de bien sombres heures et aucun rayon de soleil ne viens percer notre ciel nuageux. Je crains fort que Camelot ne vive ses derniers instants...

Je ne suis point idéaliste, je sais voir qu'il n'y a de justice que tant que le plus fort défend cette valeur. Je fus jadis guerrier, j'ai tué mes semblables et connu l'ivresse de la bataille. Voilà qu'elle me ratrappe, mais je ne lutte plus pour rester en vie. Je lutte pour que ma mort soit précédée de la leur.

Lorsque je suis arrivé ici, il y a bien des lunes, j'ai fais le voeux que mon épée repose en son fourreau, jusqu'à ce que vienne le temps de défendre nos murailles. Ma prophétie s'est réalisé. Je nai pas peur de la mort, seulement, j'apprécierais la leur, autant que je pourrais la trouver.

"depuis le debut du siege benourane etait resté silencieux dans le tumulte general , en realité il revivait la meme scene a laquelle il avait deja assisté tant de fois!
il pensait enfin s'etre debarassé de ses demons en arrivant a los camelots mais non le mal le rejoignait encore

legerement blessé lors des premiers assault benourane se contentait de riposter lors des attaques,la hargne qui l'avait jadis habité l'avait quitté lorsqu'il avait appris l'assassinat de son fils pendant la grande guerre de l'echos!

il observait le campement ennemi avec les autres sur les remparts de LC quand soudain il apercu un homme , ou plutot une bete couverte de sang! siegant fierement en chef. en cet homme benourane reconnu un visage qu'il connaissait, un monstre sans foi ni loi. un des assassins de son fils. pour celui qui lui avait volé sa raison de vivre benourane n'avait aucune pitié.

il descendit des remparts sans un regard pour ses compagnons, seul watson le vit se glisser hors de los camelots .

doucement il se dirigea vers l'ennemi. quand il le vit arriver sur lui il se mit a courir en hurlant le nom de son fils decedé"

Benoouuuuuuu

le convoi adverse arriva droit sur lui, il brandit son arc et tira de toutes ses forces. ses adversaires firent feu a leur tour, il resta un instant debout, contemplant le sang qui ruiselait sur lui, apres l'attaque le silence lui semblait assourdissant, il n'entendait plus que son pouls qui lui martelait le crane.

s'effondrant dans le sable et a un souffle de la mort il murmura
"a vous de jouer ... les amis."

Renaud, parcourant Los Camelot, regardait les blessés par dizaines. Lui-même avait le bras gauche en sale état.

Que n'avons-nous un hôpital, à l'image de ceux de Nouvelle Dombass ? Grâce à cet établissement, ses habitants ont pu tenir indéfiniment fasse aux attaques ennemies !

Après avoir été blessé lors des deux premiers assauts, Théo s'était drogué un bon coup et avait participé à la contreoffensive Camelotsienne. Pas de gloire à en tirer, il était tellement vert que lorsqu'il entendit Renaud se questionner sur la raison de l'absence d'un hospice pour grands blessés à LC, il se fendit d'un Pas besoin ! On va tenir avec ça, même si on devient vert fluo !

Joka titubait comme bon nombre des camelotiers. Sa teinte verdâtre démontrait elle aussi qu'il n'était plus atteint par la douleur. D'ailleurs, les tremblements avaient cessés. Il se sentait à la fois calme et pris dans une tempête de sentiments, l'effet était assez étrange. Au fond de son coeur reignait un feu glacé qu'il n'attendait qu'une occasion pour déverser. Kristin était étendue pas loin de lui. Il faisait les cents pas en attendant un médecin, qui, il le savait, ne viendrait pas. S'approchant de Renaud il entendit sa complainte.
Un hôpital oui! C'est la seule chose qui peut encore nous sauver... Seulement, avons-nous seulement la foi?

Illyana portait encore sur elle les marques du premier combat lorsque le nouvel assaut commenca. Blessée mais toujours déterminée elle tirait flêche sur flêche. Mais que pouvaient de simples arcs contre des ennemis surarmés et bien décidés à les exterminer.

Une nouvelle rafale de tirs siffla autour d'elle, elle se baissa puis se releva aussitôt pour riposter, mais tous n'avaient pas tirés, et la balle l'atteint en plein coeur. Elle bascula de la palissade et s'écroula dans le sable. Son corps éreinté ne ressentait même plus la douleur, seule son âme restait pleine de regrets.

Xist, je t'attendrai.

Son dernier souffle s'échappa en même temps que la dernière larme qu'elle verserait en ce monde.

pendant la nuit des alliers de fortunes son venus nous pretter main forte mes amis, ne deseperer pas, panser vos plaie, ce soir la lune coule rouge .... de leur sang a eux

tout les soutiens, gages de fidelité et preuves de courage serons a jamais gravé dans les memoire et font de moi un homme emplit de fierté et de fraternité pour chacun de vous ...

merci d avoir cru en vos idéaux, vous etre battu pour avec une temeritée rare .

bravo a tous

a qui il reste une binouze ?

Après avoir commaté quelques heures, Théo entendit ce curieux discours de Mr Flow

Citation :

nous vous l avions promis, vous avez etez tous assi nombreux a soutenir de toute vos forces nos ideaux et notre liberté .... cette nuit une action d une envergure enorme a pris forme, les dn's et les NI ont payé pour ce qu ils ont fait, aidé de nos alliés nombreux et d'exeption, un petit groupe de camelotais c est rendu en compagnis de tout les valeureux guerriers ici present sur les lieux du campement de nos adverssaires et ont rendu coup pour coups les blessures infligé non seulement au peuple de camelots mais de toutes les autres detruites ou exterminé par ces ordures ....


un groupe de nombreux mollosse s avanca allors par la porte de camelots , voiture rutilante et toutes armes dehors ... un homme a leur tete portant fierement un superbe lance flamme dont il n etait pas peu fiere

la victoire n est pas encore aquise mais elle a desormais choisit son camps ....

Théo et d'autres Camelotiens qui étaient plus très frais s'étaient rassemblés sur la place pour écouter Flow et le virent s'écrouler en prononçant ces derniers mots.
Théo se précipita pour le soutenir
Pourvu que ... non ! pas lui !
...
ouf ! c'est juste un malaise ! Laissez le se reposer ! Allez à vos postes !


*Nos alliés nombreux et d'exception ...* ces mots de Flow remontaient le moral à Théo qui semblait sortir de son état vaseux du à la drogue et au manque de sommeil.

Merci Flow, repose toi un peu.

C'est à ce moment que la vigie lança l'alerte : La clique à Gorkgork lança un nouvel assaut.

Putain ! Les r'voila ! Tous aux remparts !

Renaud, guerrier expérimenté et rompu au combat, n'était que légèrement blessé : quelque estafillades. L'assaut des sbires de Gorkgork l'avait laissé indemne. Il pensait à l'inutilité de leur station TSF et à ce que leur aurait apporté un hôpital, le secret de la ténacité des Dombassiens...

Par la malpeste, ils ne sont point trop malhabiles, ils ont presque réussit à m'effleurer !

HRP /
Hôpital : bâtiment des communautés humaines, vos PVs reviennent à toc pour 1 jeton. Bunker de la foi : défense *2. Tel est le secret de la réussite des dombassiens.
/ HRP

Renaud, Endwina, Joka, Kristin et Dimitri revenaient à Los Camelot. Personne ne les avaient vu partir... Renaud s'avança, le regard plus féroce que d'habitude. Il monta sur une pile de caisse sur la place centrale de Los Camelot et s'adressa aux défenseurs :

Camelotiens, Gorkgork est mort ! Certes, ce fut un combat sans gloire. Mais pour avoir traversé bien des guerres, je n'en ai jamais vu auncune qui soit loyale ou glorieuse. C'est affaire de boucherie.
A ma grande honte, ces derniers temps, je suis redevenu un boucher moi-même. Mais je le resterais, et avec joie, tant qu'à nos portes camperons les pillards.

Sang et entrailles ! Que trépassent nos ennemis !